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Français et caetera
24 septembre 2012

Cours du 18/09/2012 - 3e3

    1. Raconter une fugue 

 

Objectifs :

  • Reconnaître la focalisation interne

  • Repérer comment la structure de la phrase permet de transmettre un souvenir.

 

Support : Henri Bosco, L'Enfant et la rivière

 

Questions

  1. En partant, Pascalet a-t-il l'intention d'aller jusqu'à la rivière ?

En partant, Pascalet n'a pas l'intention d'aller jusqu'à la rivière. Il semble d'abord attiré par le paysage printannier («  Le printemps rayonnait dans toute sa splendeur », l.1-2 ; « J'étais enivré. », l.6) – Sa désobéissance n'est pas préméditée.

  1. Relevez le champ lexical de l'eau dans ce texte.

Dans ce texte, les mots suivants appartiennent au champ lexical de l'eau :

vase humide l.14

digue l.15

rivière l. 16

flottaient l. 4

serpentent l. 9

 

  1. Aux lignes 9-12, à quoi le chemin fait-il penser ?

Le chemin fait penser à une rivière. Nous remarquons l'allitération en /S/ qui évoque l'eau, le chemin « serpente » entre les haies comme une rivière entre les rives, et Pascalet est pris dans ce chemin comme dans le courant d'une rivière. Nous constatons donc que la rivière est présente à son esprit bien avant qu'il ne la voie.

 

  1. L.7 – 8, qui parle ?Comment appelle-t-on cette figure de style ?

Aux lignes 7 et 8, le chemin s'adresse au narrateur ; on appelle cela une personnification.

 

  1. Relevez les sujets des verbes de ce passage. Quels verbes sont conjugués à la 1ère personne ? Lesquels sont conjugués à la 3e personne ? En quoi est-ce étonnant ?

P1

P3

Je partis l.1

je poussai

Je courus

J'étais enivré

pouvais-je

j'allais

j'étais pris

j'avançais

Je gravis

je découvris

Le cœur me battait l.1

Le printemps rayonnait l.1

mille parfums sautèrent

Des abeilles dansaient

les pollens flottaient

l'air vibrait

un verger d'amandiers était

les premières palombes de l'année nouvelle roucoulaient

Les petits chemins m'attiraient

Ces appels me faisaient

il devenait

Les cultures disparaissaient,

le terrain se faisait

de longues herbes grises ou de petits saules poussaient

L'air sentait

une digue se leva

C'était

 

 

On constate que l'action est prise en charge par la nature ; le narrateur se présente comme presque passif. Ainsi, on a l'impression qu'il est poussé à la fugue par l'environnement, que ce n'est pas lui qui choisit de désobéir. Ainsi, Henri Bosco met en évidence la force de la tentation.

 

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